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Entreprendre après 50 ans : Le meilleur moment pour se lancer ?

« Il faut être jeune pour monter sa boite » : beaucoup de Français ont encore (à tort) ce cliché en tête. Pourtant, selon l’INSEE, 34 % des fondateurs avaient plus de 45 ans en 2018. Dans une société influencée par la jeunesse et la réussite précoce des startups, les « Silver entrepreneurs » relèvent le défi de monter leur boite à 50 ans ou à 60 ans ou plus, bravant toutes les idées reçues. Vous vous demandez pourquoi entreprendre après 50 ans ? Découvrez les enjeux et les forces de ceux qui démarrent leur business en deuxième partie de carrière professionnelle.


Entreprendre après 50 ans : les enjeux


À l’âge où les carrières et les responsabilités n’évoluent plus toujours, certains salariés de plus de 50 ans perdent la motivation dans leur travail. La routine prend le pas sur l’excitation des débuts alors qu’il leur reste souvent plusieurs années de vie active. Le manque d’épanouissement personnel est bien fréquemment le déclencheur de la recherche de nouvelles aspirations professionnelles. Pour beaucoup de fondateurs, les challenges sont un moteur dans leur parcours professionnel.


Comme les compagnies ne répondent pas toujours à ces besoins, le choix de l’entrepreneuriat devient vite une évidence. Cependant les enjeux sont de taille pour ces cadres et la décision n’est pas toujours facile. La peur de l’échec corrélée au syndrome de l’imposteur est plus présente sur cette catégorie d’âge. La pression est importante, car beaucoup d’entre eux ne s’autorisent pas à échouer. Souvent ce sont les craintes de ne pas retrouver de job qui exacerbent ce sentiment. Le facteur temps est aussi un élément majeur, beaucoup voient leur projet entrepreneurial comme « la dernière chance ».


Pour d’autres, un licenciement brutal a été un trop grand choc. L’envie de devenir indépendant est alors privilégiée afin de ne pas retourner en entreprise ou parce que le marché de l’emploi ne leur est pas toujours favorable. C’est souvent un renouveau pour ces personnes qui trouvent une alternative à de mauvaises expériences passées.


De plus en plus de retraités se lancent également. Parfois l’argument financier entre en jeu, mais il y a aussi ceux qui veulent combattre l’inactivité. Pour certains, rester dynamique est une nécessité et ils puisent leur énergie dans le cumul de la retraite et d’une activité à côté.

Malgré les freins, et les parcours différents, l’indépendance est le premier facteur de motivation pour les seniors entrepreneurs. Enfin, 50 ans est un âge charnière dans une carrière professionnelle et la volonté de transmettre ses connaissances, et de se sentir utile revient souvent dans les moteurs d’actions.


Des atouts de taille pour les silver entrepreneurs

Aujourd’hui de plus en plus de jeunes salariés souhaitent monter leur boite. La promesse des grands groupes n’est plus au rendez-vous et les jeunes générations veulent un travail qui a du sens. La culture de l’entrepreneuriat est dans l’air du temps et accessible rapidement grâce aux démarches d’inscription simplifiées. Beaucoup de jeunes rêvent de créer leur business sans pour autant avoir un plan concret.

Et puis, il y a ces entrepreneurs de 50, 60 ans qui ont ce désir profond de construire quelque chose de nouveau. Ils arrivent avec un projet précis muri par les années de carrière qui les précèdent. C’est là où ils se démarquent, on parle d’entrepreneuriat « mûr ». Ils savent où ils veulent aller, comment et pourquoi. C’est cette détermination et cette forme de confiance en soi et en ses compétences qui peuvent faire la différence.


Les années d’expérience contribuent souvent à une certaine sérénité et ces créateurs d’entreprise savent qu’ils n’ont plus rien à prouver à personne. Cette maturité professionnelle est un avantage dans la prise de décision en tant qu’indépendant. De même, les expériences de cadres dirigeants d’entreprises sont généralement très utiles dans la conduite d’un nouveau business.


Les années ne favorisent pas seulement les compétences, ce sont aussi les relations qui se multiplient. Sans s’en rendre compte, on développe un réseau grâce aux divers postes que l’on occupe durant sa carrière. Il doit être utilisé à bon escient puisque c’est un avantage considérable par rapport à ceux qui commencent tout juste leur activité professionnelle.



L’aspect pécuniaire doit bien sûr être pris en compte. Souvent un frein pour les jeunes créateurs de sociétés, les séniors ont généralement un cadre de vie plus construit. Des emprunts payés, un patrimoine déjà acquis, les contraintes financières sont un peu moins élevées.

De plus, l’état a mis en place depuis quelques années des aides destinées aux silver entrepreneurs. Les périodes de chômages sont plus longues et sont cumulables avec certains statuts. Les retraités peuvent bénéficier de leur pension tout en développant leur activité en indépendant. Tous ces dispositifs permettent à beaucoup d’anciens salariés de se lancer dans le grand bain de l’entrepreneuriat même après 50 ans.


La fin des stéréotypes sur les créateurs d’entreprise


Qui n’a jamais vu d’annonces de « startups jeunes » et « dynamiques » vantant une moyenne d’âge de « 25 ans » ? Le jeunisme au cœur de la société moderne est partout. Et le monde de l’entrepreneuriat ne fait pas exception : Marc Zuckerberg, Elon Musk, Steve Jobs ou encore Bill Gates ? Ces noms vous disent sûrement quelque chose. Ils sont célèbres et milliardaires grâce au business qu’ils ont constitué avant 30 ans. Est-ce que cela signifie pour autant qu’il faille avoir moins de 30 ans pour réussir ? Eh bien, pas tout à fait.

Selon certaines études scientifiques, les startups avec la croissance la plus rapide ont été créées par des fondateurs de plus 45 ans. Mieux encore, les statistiques démontrent un rendement supérieur pour les établissements dirigés par les plus de 50 ans. On est loin de la logique des jeunes qui ont le plus de succès.


Pour différentes raisons citées plus haut, on observe une hausse des créations d’entreprises par les séniors, favorisant la mise en place d’aide et d’accompagnement. D’ailleurs, depuis plusieurs années, l’état et certains organismes ont aménagé des dispositions spécifiques à leur égard.

Les incubateurs proposent une aide précieuse grâce à des accompagnements financiers et des formations sur les stratégies de business. Pourtant peu d’entrepreneurs de plus de 50 ans en font partie.

Pourquoi ? La fondatrice de What’s Up Camille, Kim Salmon, explique qu’ils ne connaissent pas ces dispositifs ou qu’ils ne se sentent pas légitimes pour les rejoindre. Voilà pourquoi elle a créé What’s Up Camille pour aider les plus de 50 ans à monter leur boite.

Son objectif ? Changer les mœurs et montrer qu’il n’y a pas d’âge pour entreprendre…


Vous l’aurez compris, il n’y a pas de « norme » ou de date limite pour amorcer de nouveaux projets professionnels. La vie est faite de cycles, on essaye et on recommence, rien n’est jamais fixé dans la durée. La vraie richesse est dans la diversité donc si vous souhaitez apporter votre pierre à l’édifice, quel que soit votre âge : foncez.


💡Si vous avez un projet et que vous avez plus de 50 ans, alors n’hésitez pas à contacter What's up Camille qui saura vous accompagner pour structurer au mieux votre nouvelle activité.

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